Le tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rendu son verdict sur le cas de Ahmad, président en exercice de la confédération africaine de football (CAF) jusqu’à hier. Cette instance judiciaire du sport a réduit la peine infligée par la fédération internationale de football association (FIFA) à deux ans de suspension et au paiement d’une amende de 50.000 francs suisse soit l’équivalent de 53.500 dollars américain. La suspension pour toute activité liée au football sur le plan national et international est effective depuis hier.
Les juges du TAS composés d’un suisse, d’un français et d’un italien, ont acquitté Ahmad des infractions liées à l’attribution d’un contrat à Tactical Steel. « La Formation considère que les pièces du dossier ne permettent pas de conclure que M. Ahmad ait tiré un quelconque avantage personnel notamment dans le cadre de la transaction avec Tactical Steel pour l’équipement du Championnat d’Afrique des Nations 2018 » précise le communiqué du tribunal du sport. Pour les juges, il n’y a pas eu de violation de devoir de loyauté et d’abus de pouvoir tels que prévus dans le code d’éthique de la FIFA.
En revanche, les charges retenues contre le président de la CAF concernent des transactions financières non comptabilisées, des paiements en liquide, des virements bancaires de bonus et d’indemnités sans base contractuelle. De même la distribution de cadeaux, l’utilisation des fonds de la CAF pour financer un pèlerinage à la Mecque sans aucun rapport avec le football ont été prises en compte. Pour eux, il y a eu violation des articles 20, 25 et 28 du code d’éthique de la FIFA.
Marc A.
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