Depuis la campagne de lutte contre les criquets migrateurs, du 21 novembre 2021 au 31 mai 2022, des populations acridiennes ont été maîtrisées sur une superficie totale de 143.282 Ha, selon le bilan présenté hier, au siège de la FAO à Ankorahotra. Charles Boliko, représentant de la FAO à Madagascar, a toutefois souligné que des facteurs externes, comme les cyclones, la procédure, le retard dans l’arrivée des pesticides, ont fait que l’objectif de rémission escompté n’a pas été atteint. « Néanmoins, nous avons la certitude que nous sommes seulement dans une situation de résurgence. Pour l’instant, une recrudescence ou une possible invasion est conjurée», a anticipé avec certitude notre interlocuteur.
Il a mis l’accent sur le besoin de prévention. «Lorsque nous menons une campagne, nous dépensons plus de 7 millions USD en moins d’une année. Avec une meilleure stratégie préventive, on dépense moins et on protège mieux l’environnement ainsi que la santé humaine et animale. Selon les experts, la prévention ne devrait pas coûter plus de 700.000 à 800.000 USD par an », a-t-il indiqué.
Selon les prévisions, durant ce mois de juin, les températures continueront de chuter, les vents dominants souffleront du sud vers le nord et le dessèchement du tapis graminéen se généralisera. Des vols clairs et essaims de la troisième génération de criquets migrateurs malgaches continueront à être observés, se déplaçant sur de plus grandes distances, à la recherche de zones présentant une humidité résiduelle ou une végétation verte persistante. Ils seront traités en couverture totale par voie aérienne ou terrestre selon leur taille et leur localisation.
C.R
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