Des irrégularités et autres entraves aux lois électorales sont constatées au cours de cette première semaine de campagne électorale. Bon nombre de candidats en sont concernés. Les détails.
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a prévenu. Des candidats risquent des peines financières. La CENI a donné 48 heures aux candidats qui violent les lois sur les élections, surtout en matière d’affichage électorale, de s’y conformer et de réparer leur tort. La CENI reproche surtout à certains candidats de ne pas respecter les emplacements appropriés aux affiches électorales. Le vice-président de la CENI, Hervé Philibert Andriamanantsoa a une fois de plus rappelé hier les textes de loi relatifs au déroulement de la campagne électorale. Il a surtout mis l’accent sur les affiches électorales. «La CENI donne 48 heures aux candidats concernés à enlever les affiches électorales qui sont posées dans des endroits inappropriés, comme les murs des bâtiments publics et les panneaux publicitaires. Après ce délai, une lettre de mise en demeure sera adressée aux candidats récalcitrants avant que la CENI n’inflige les sanctions financières à leur endroit», a expliqué Hervé Philibert Andriamanantsoa.
Selon l’article 109 de la loi organique 2018-008 relative au régime général des élections et des référendums, la CENI fait cesser toute irrégularité qu’elle constate, et peut mettre en œuvre son pouvoir de mise en demeure si les candidats ne respectent pas leurs obligations. Et le même article de mentionner que la Commission Electorale Nationale Indépendante peut, si nécessaire, infliger des astreintes financières si la mise en demeure n’est pas suivie d’effet.
Velo Ghislain
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