Campagne nationale sur la planification familiale : 3 femmes sur 10 qui décèdent chaque jour ont moins de 19 ans
L’on estime à 222 millions le nombre de femmes n’ayant pas accès à des services, des informations et des fournitures de planification familiale fiables et de qualité. Ce qui les expose aux risques de grossesse précoce et non désirée.
A Madagascar, sur les 10 femmes qui décèdent chaque jour des complications liées à la grossesse ou à l’accouchement, 3 sont âgées de moins de 19 ans. Pour une femme qui meurt, 20 autres vont présenter des complications à l’accouchement dont la plus invalidante est la fistule obstétricale.
Les grossesses chez les adolescentes posent des risques sur la santé non seulement chez les bébés, mais également chez les jeunes mères, en particulier celles qui ont moins de 18 ans.
C’est ce qui ressort de la cérémonie de lancement de la Campagne Nationale sur la Planification Familiale, hier, à l’Hôtel de ville d’Analakely.
En sa qualité de marraine de l’événement, la Première Dame, Voahangy Rajaonarimampianina a tenu à sensibiliser l’opinion sur le sujet en annonçant que la planification familiale sauve la vie des adolescents. Elle permet aux couples de choisir le nombre d’enfants désiré. Elle permet d’espacer, de différer ou de limiter les grossesses ou les naissances, grâce au recours aux méthodes modernes de contraception. Le droit de décider du nombre de ses enfants et de l’espacement de leurs naissances est un droit fondamental que doivent pouvoir exercer toutes celles et ceux qui le souhaitent.
L’inauguration officielle du centre de planification familiale modèle de Tsaralalàna par l’épouse du Président de la République Hery Rajaonarimampianina a caratérisé cette journée mémorable.
Cette campagne concerne les 22 régions de Madagascar. En ce qui concerne la Capitale, en particulier, diverses manifestations vont être organisées sur le parvis de l’Hôtel de ville d’Analakely.
L.R
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