Les catastrophes naturelles, dont notamment les cyclones, sont généralement destructrices à Madagascar. Force est d’admettre que notre pays est fortement exposé à ces aléas climatiques chaque année.
Madagascar fait partie des pays les plus vulnérables aux aléas naturels extrêmes tels que les cyclones, les inondations et la sécheresse, dont les impacts ne cessent d’augmenter et de s’aggraver à cause du changement climatique. Par conséquent, chaque année, 4 à 9% des infrastructures telles que des écoles, des établissements d’administration… sont détruites durant le passage des catastrophes naturelles et ont besoin d’être réhabilitées selon la norme de résilience de changement climatique, a fait savoir le Général Maminirina Razakanaivo, Secrétaire Exécutif du CPGU. L’évaluation des dégâts et besoins post catastrophes constitue un des piliers majeurs de la résilience car elle permet de prendre des actions dans l’immédiat. Cette évaluation des dégâts exige une évaluation des dommages et des pertes causés par la catastrophe et l’élaboration d’un plan de redressement global.
Dans le cadre du Programme-Pilote pour la Résilience Climatique (PPCR) financé par les Fonds d’Investissement Climatique, et mis en œuvre par la cellule de Prévention et Gestion des Urgences avec le soutien de la Banque Mondiale, un atelier de formation des différents acteurs issus des secteurs clés en termes d’évaluation post-catastrophe s’est tenu au DLC d’Anosy. La formation se déroule en deux étapes. La première étape est la phase de théorie qui se déroule depuis hier et sur 3 jours. La deuxième phase se tiendra les 15 et 16 janvier 2019 et sera consacrée aux exercices pratiques sur terrain.
« Cette formation a pour but de renforcer la capacité des acteurs en termes d’évaluation post-catastrophe afin que ces derniers puissent identifier les besoins et coûts en reconstruction durable dans les zones affectées par les aléas », a expliqué le Général Maminirina Razakanaivo, Secrétaire Exécutif du CPGU.
Cet atelier de formation aide les acteurs des secteurs clés à produire et à utiliser des informations fiables dans le cadre des actions de renforcement de la résilience. Ensuite, les acteurs clés seront aptes à mettre en œuvre des processus, méthodes et outils d’évaluation post-catastrophe et capables d’établir les coûts estimatifs des besoins de reconstruction.
Jemima R
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