Le conclave des parties prenantes aux élections, dont la commission électorale nationale indépendante (CENI), la haute cour constitutionnelle (HCC), le ministère de l’intérieur, le ministère des finances et le ministère de la justice, a abouti à une résolution de refonte totale du registre électoral. « Un budget de 50 milliards Ariary sera nécessaire à la mise en œuvre de cette opération dictée par la loi en vigueur », a annoncé hier Soava Andriamarotafika, rapporteur général de la CENI. « Ce montant pourrait être réduit en cas d’appui des partenaires internationaux », a-t-il fait remarquer.
En ce qui concerne le calendrier de cette opération de refonte du registre électoral, les travaux devront débuter en septembre de cette année, et seront bouclés par un arrêté final de la liste des électeurs vers juillet 2023. Toutefois, cette projection dépendra de la publication d’un décret ordonnant cette disposition légale. D’après le rapporteur général de la CENI, en cas de publication du décret la semaine prochaine, les travaux pourront démarrer, au plus tard, au dernier trimestre de cette année.
Les travaux relatifs à cette refonte du registre électoral porteront sur le recensement des électeurs au niveau de chaque fokontany, suivi de la saisie des données, pour être bouclés par l’arrêtage final d’une liste. A cette allure, le nouveau registre pourrait être utilisé probablement à la prochaine présidentielle de 2023.
Marc A.
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