CENI / MID : Opération CIN au début du mois de novembre prochain
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) en collaboration avec le ministère de l’Intérieur lance à partir du début du mois de novembre prochain une opération de délivrance d’acte de naissance issu de jugement supplétif. Le vice-président de la CENI, Thierry Rakotonarivo l’a annoncé dans un entretien privé. Cette opération s’effectuera dans le cadre d’une opération de Carte d’Identité Nationale, donnant droit de s’inscrire dans la liste électorale en vue des futures élections, notamment les présidentielles, prévues pour 2018. Les Malgaches âgés de 18 ans et plus, ne possédant pas une Carte d’identité nationale sont concernés par cette opération. L’objectif est de délivrer au moins 650 000 actes de jugement supplétif et de CIN. Cette opération vient en accompagnement à celle de la révision de la liste électorale, lancée par la CENI et qui démarrera à partir du 1er décembre 2017.
Réactions du sénateur Goulzar Samson Andrianjaka
Le sénateur Goulzar Samson Andrianjaka approuve une telle opération. Pour lui, un individu âgé de 18 ans et plus qui ne possède pas sa carte d’identité n’est pas un citoyen. De plus, la CIN est un document essentiel dans une démocratie bien implantée. Les listes électorales de Madagascar sont confectionnées à partir de cette pièce d’identité. L’opération menée conjointement par la CENI et le ministère de l’Intérieur devra permettre à tous les citoyens qui remplissent les critères, d’avoir accès aux documents d’indentité devant leur permettre d’accomplir les actes administratifs de la vie civile et d’obtenir leur pièce d’identité pour s’inscrire sur les listes électorales.
Le sénateur Goulzar Samson Andrianjaka a fait savoir que de nombreuses personnes ne disposent pas de copie d’acte de naissance ni de CIN dans la province de Toliara. Ce parlementaire souhaite la considération du cas du Sud. Car la participation aux élections est à la fois un acte démocratique et citoyen. La crédibilité, la transparence, la prévention des fraudes electorales, la possibilité pour les citoyens d’exercer leur droit démocratique sont, par conséquent, conditionnées par la possession d’une Carte d’identité nationale en cours de validité.
Vola R
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