La 27ème Conférence des parties à la Convention Cadre des Nations Unies (COP 27) sur les changements climatiques se déroulera cette année à Sharm-el- Sheik, en Egypte, du 06 au 18 novembre 2022. C’est dans cette optique que le ministère de l’environnement et du développement durable, en collaboration avec l’ambassade du Royaume-Uni, l’ambassade d’Egypte et la Banque Mondiale, a organisé l’événement pré-COP 27, mardi au Carlton.
«L’objectif est de présenter les documents stratégiques (Contribution Détermi-
née Nationale CDN et Plan national d’adaptation) aux différentes parties prenantes. Ces documents, qui comprennent les engagements de Madagascar, seront soumis à la COP 27 afin d’obtenir un déblocage de financement. Ledit financement permettra de faire face au changement climatique à travers l’atténuation (réduction des émissions des gaz à effet de serre), mais aussi l’adaptation », s’est exprimée Vina Marie-Orléa, ministre de l’environnement et du développement durable. «Ces documents constituent des bases importantes de la mobilisation des ressources », a confirmé pour sa part, Natasha van Rijn, coordonnatrice résidente par intérim du Système des Nations Unies. Elle a mis l’accent sur l’importance des collaborations, qu’il s’agisse de partenariat public-privé, Etat – PTF ou de partenariat entre tous les acteurs pour atteindre les objectifs du développement durable et la résilience du pays.
SEM David Ashley, ambassadeur du Royaume-Uni a, lui aussi, mis en exergue l’importance d’une telle rencontre pour comprendre le plan national d’adaptation de Madagascar, les attentes de la grande île ou encore les actions qu’elle prévoit mener pour contribuer aux réformes internationales face au changement climatique. « Nous estimons que Madagascar pourrait saisir la COP27 comme une opportunité de se positionner d’une part comme voie globale sur les questions de carbone bleu, et d’autre part comme un partenaire principal en matière de transition énergétique. Madagascar devrait utiliser son potentiel de ressources minières pour se positionner dans cette optique », a avancé Jean Pascal Nganou, chef économiste de la Banque Mondiale.
Claudia R.
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