Charte pour le développement : La réponse du FFKM très attendue
La fameuse charte pour le développement de Madagascar, élaborée par le rassemblement des forces de changement, attend encore l’approbation des chefs des églises, réunis au sein du FFKM, d’après Maharavo Ratolojanahary alias Doudou, à l’occasion d’une conférence de presse d’hier à Andravoahangy Ambony. En attendant, les forces de changement continuent de mettre la pression sur l’Etat.
Cette fois-ci, elles adoptent une nouvelle stratégie, basée sur la forte mobilisation au niveau des Régions. La mise en place des cellules des forces de changement dans les 22 Régions et dans les districts répartis dans tout le pays, constitue une priorité. «La position du Régime reste, sans équivoque, privée de co-gouvernance et il ne cédera pas. Nous gardons notre capacité de nous indigner, de dénoncer. Mais également de lui faire part des appréhensions de nombreux concitoyens sur la situation qui prévaut dans le pays et de rassembler le maximum de signatures, en faveur de la charte pour le développement de Madagascar», a expliqué Maharavo Ratolojanahary.
Les forces de changement des provinces ont été représentées lors de la conférence de presse d’hier. «On est conscient de la situation difficile dans laquelle se trouve notre pays. La population de notre Région vit dans l’insécurité totale et personne n’est épargné de la paupérisation, suite à la mauvaise gouvernance actuelle. Nous réclamons le changement», a, pour sa part, indiqué Me Christian, représentant de la Région Vatovavy Fitovinany.
«Notre Région est malade. On ne retrouve pas encore le développement dans tous les domaines. Midongy du Sud et Befotaka continuent de vivre dans l’enclavement total. Il n’y a plus d’autorité de l’Etat», a, de son côté, témoigné Tsaralahy, ancien député de la seconde ainsi que la troisième Républiques.
Les forces de changement avancent des solutions afin d’atténuer la pauvreté et elles prévoient le changement de la constitution dans la charte pour le développement de Madagascar. Elles exigent également l’instauration de l’Etat de droit, de la bonne gouvernance ainsi que le respect des droits humains.
Vola R
