Chef de l’Opposition : Edgard Razafindravahy, Alain Ramaroson pressentis
Après les multiples scrutins destinés à mettre en place les différentes institutions dont l’Assemblée nationale, de la 4ème République, il est temps de songer à présent aux scrutins suivants. Car les élections ne sont pas entièrement bouclées.
La question de désignation du Chef de l’opposition reste jusqu’ici sans réponse. En revanche, des noms de pressentis circulent, que des entités politiques suggèrent de pousser à la tête de cette « petite institution » prévue par la Constitution en vigueur.
Parmi ces noms, figurent celui d’Edgard Razafindravahy, l’ancien président de la Délégation Spéciale d’Antananarivo et non moins candidat malheureux aux Présidentielles de 2013. Cet opérateur économique converti dans la politique possède à son actif deux députés siégeant à l’Assemblée Nationale, élus sous les couleurs du « Sambo Fiaran’i Noe ». En revanche, son appartenance à la Transition, aux côtés du parti TGV dont il avait fait partie pendant les présidentielles, risque de le discréditer, estiment ses adversaires qui briguent le poste de chef de l’Opposition.
D’autres noms sont également pressentis à la tête de l’Opposition malgache. Alain Ramaroson est poussé par bon nombre de ses proches collaborateurs de l’ex Conseil Supérieur de la Transition (CST). D’anciens parlementaires de la Transition envisagent de soutenir ce leader de la contestation des régimes qui se sont installés dans le pays, à savoir, le régime Ratsiraka et le régime Ravalomanana.
Max Fabien Andrianirina, homme politique qui avait soutenu la réconciliation nationale durant la Transition figure également parmi les candidats chef de l’opposition. Une position que l’intéressé tient à cœur jusqu’ici.
En tout cas, les partis et groupements politiques ayant formulé leur déclaration d’opposition devront arriver à élire leur chef. A défaut, le poste sera attribué au parti déclarant disposer du plus grand nombre de sièges de l’Assemblée Nationale. Une initiative qui devra attendre l’adoption du décret d’application de la loi 2011-013 relative au statut de l’Opposition.
Marc A.
