Le cheptel bovin, dans 41 districts et 163 communes de 15 régions est affecté par une maladie diarrhéique bovine. Cette épizootie menace l’élevage bovin et la production laitière, avertit le ministère de l’agriculture et de l’élevage, préoccupé par la rapidité de la propagation de cette maladie animale hautement contagieuse.
Le ministère recommande aux éleveurs d’isoler immédiatement les animaux qui présentent les symptômes de la maladie et d’informer le vétérinaire en vue d’une intervention d’urgence. Le ministère exhorte les éleveurs à ne pas céder à la panique, la maladie n’étant pas mortelle. En cas d’épidémie, il faut désinfecter les lieux, donner à boire aux animaux pour éviter la déshydratation. Le vétérinaire, pour sa part, devra leur administrer des antibiotiques ou sulfamides, des fortifiants (vitamine) ainsi que des anti-inflammatoires.
Le MINAE, via la direction des services vétérinaires (DSV) et en collaboration avec la COI et la FAO prédispose des médicaments (antibiotiques, sulfamides, vitamines, anti-inflammatoires) dans les régions infectées. A l’heure actuelle, les services régionaux de l’élevage (SRE) distribuent ces médicaments aux éleveurs des localités éloignées qui n’ont pas accès aux services d’un vétérinaire. Le ministère entreprend, par ailleurs, des analyses complémentaires par PCR à titre de riposte à cette maladie bovine. Pour le moment, les traitements administrés ont permis de guérir à 99% les animaux infectés, d’après le ministère.
Le ministère de l’agriculture et de l’élevage tient à préciser que cette maladie bovine n’a rien à voir avec l’importation des vaches laitières. La maladie ne se transmet pas aux hommes et n’a aucun impact négatif sur la reproduction des animaux. La viande et le lait des bovins rétablis restent parfaitement consommables et n’ont aucun effet néfaste sur la santé humaine.
L.R
