Chine – Madagascar : Coopération dans le développement des plantes fourragères
Le foin destiné à l’alimentation du bétail a toujours été un véritable casse-tête pour les éleveurs malgaches. Selon les chiffres avancés, 1 Ha de pré est destiné à une seule vache laitière à Madagascar. Un rapport qui est minime par rapport aux pays développés. En plus, les apports caloriques des prairies du pays sont assez maigres, ce qui explique l’insuffisance de rendement, fréquemment constatée dans le pays. Pour inverser cette situation, la Chine, par le biais de l’Institut de Recherche de Juncao, veut apporter son assistance dans ce domaine.
Par une visite de courtoisie qu’il a rendue au ministre en charge de l’Agriculture et de l’Elevage Rivo Rakotovao à Anosy, Lin Dongmei, vice-Directeur de National Engineering Research Center of Juncao Technology, a annoncé sa disposition à expérimenter une nouvelle espèce de plante fourragère à Madagascar. «Cette espèce est développée en Chine et permet de nourrir 20 bovidés par hectare», a souligné le ministre auprès de la Présidence. Le MPAE a affiché sa volonté de collaborer avec cet institut dans le cadre du développement de cette filière et prévoit ainsi de mener des travaux d’expérimentation à Antananarivo et à Antsirabe. Il a, par ailleurs, souligné que cette espèce de plante n’est pas un Organisme Génétiquement Modifié (OGM).
Le ministre auprès de la Présidence Rivo Rakotovao a annoncé que les éleveurs de petits ruminants peuvent bénéficier de ce type de plante fourragère. Les apports nutritifs aux bétails sont importants que l’expérimentation s’avère d’une utilité, avance le MPAE.
Marc A.
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