80% de la population malgache sont des agriculteurs. Cependant, leurs activités agricole et leur survie sont régulièrement menacées par les catastrophes naturelles récurrentes, telles que la sécheresse, les cyclones et les inondations. Une assurance devrait permettre de renforcer la résilience du secteur aux chocs climatiques. C’est pour présenter les résultats du diagnostic de l’assurance agricole qu’une séance de travail s’est déroulée, lundi, au Carlton d’Anosy sous l’égide du ministère de l’agriculture et de l’élevage et de la société financière internationale IFC (International Finance Corporation) du groupe de la Banque Mondiale. Plus de 80% des agriculteurs qui ont fait l’objet de sondage, souhaitent être couverts par un produit d’assurance agricole et 70% ont affirmé avoir essuyé des pertes consécutives aux chocs climatiques au cours de ces dernières années.
Un projet-pilote sera lancé en début 2023 et se rapportera aux chaînes de valeur du riz et du maïs qui sont directement liées à la sécurité alimentaire, ainsi qu’à la vanille et au girofle qui sont des produits de rente. «Nous souhaitons voir dans quelle mesure nous pouvons entrer en partenariat avec les assureurs locaux afin de soutenir les agriculteurs de certaines régions de Madagascar en termes d’assurance agricole», a indiqué Marcelle Ayo, responsable-pays de l’IFC.
Des représentants du gouvernement, de l’IFC et d’autres partenaires stratégiques ont présenté les principaux résultats du dia-
gnostic. Le secteur public, les agriculteurs locaux, les agro-industries et les compagnies d’assurance de Madagascar ont participé aux discussions sur le projet de mise en place de cette assurance agricole et de ses différentes modalités.
C.R
