Christophe Raineteau est un homme recherché au niveau international, cependant il a été arrêté en terre malgache mais aussi tôt expulsé par la justice malagasy vers Paris.
La justice malagasy a choisi d’expulser le ressortissant français Christophe Raineteau arrêté par la police malagasy, puis expulsé vers Paris samedi soir. Une décision qui rentre dans le cadre de l’accord de coopération judiciaire existant entre la France et Madagascar. La presse française a révélé que cet homme, poursuivi par un mandat d’arrêt international, a foulé le sol malagasy le 05 février 2019, puis immédiatement placé en garde à vue par la Police. L’individu est soupçonné entre autres d’acte de terrorisme, atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, association de malfaiteurs ou encore trouble à l’ordre public. Au total, 11 chefs d’inculpations lui sont imputés dans son dossier de poursuite émis par les autorités centrafricaines. Il est soupçonné d’avoir pris part à l’attentat de Bangui, survenu le 1er mai 2018 ayant fait 26 morts dont un prêtre centrafricain.
Les avocats de cette personnalité ont confié dans la presse française des faits auxquels leur client a enduré avant cette expulsion. En effet, la diplomatie était intervenue dans ce dossier. «Christophe Raineteau a été libéré hier midi, sur ordre du Premier ministre malgache selon son avocate Me Stéphanie Le Meignen», révèle le journal Presse Océan à qui s’est confié cet individu avant son embarquement vers Paris. L’homme en question a alors été placé à nouveau en garde à vue à Ivato en attendant son avion, ce qui n’a pas plu à Maître Solo Ratsimoarivony, un de ses avocats, révèle quant à elle la Radio France Internationale. La presse française qui a également souligné que Christophe Raineteau a bénéficié d’une protection de l’Ambassade de France ayant ainsi facilité son exfiltration vers Paris.
«Oui, j’ai eu très peur. Je suis fatigué mais soulagé. Ça va, je viens d’être exfiltré. Merci à mes avocats fabuleux, en France et à Madagascar, sans qui je ne serais pas là aujourd’hui», confiait Christophe Renaiteau à la presse. Ce dernier qui n’a pas caché sa peur au sujet de son séjour à Madagascar, vu qu’une délégation centrafricaine était également à Antananarivo et avait pour mission d’arrêter l’individu. Il a entre autres confié à Presse Océan de l’existence de militaires centrafricains prêts à l’arrêter avant que les services de protection de l’Ambassade de France aient pris les choses en main.
Marc A.
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