L’ONG Ilontsera, opérant dans l’observatoire des médias et de la communication, a manifesté ses préoccupations quant à l’utilisation accrue des outils et des pratiques numériques. L’association estime que « le vide juridique constitue une entrave au respect des droits humains et des libertés, et constitue par la même occasion un frein au citoyen qui n’ose plus dénoncer quoi que ce soit, laissant la porte ouverte à l’impunité, quand bien même les faits dénoncés par les lanceurs d’alertes et activistes seraient avérés ou pourraient constituer des pistes et indices à suivre pour une éventuelle enquête ». Et surtout s’ils se révèlent d’intérêt public.
Au regard des évènements qui ont eu lieu ces derniers temps et qui mettent en danger la liberté d’expression, la liberté d’opinion et le droit à l’information, l’ONG Ilontsera recommande une application impartiale et égale de la loi pour que celle-ci ne devienne un instrument politique ou « l’arme des plus forts ». La perte de confiance au système judiciaire peut favoriser le « tribunal de Facebook », là où les usagers déversent leurs frustrations ou leur quart d’heure de gloire.
Même s’ils ne représentent qu’un nombre infime à l’échelle du pays, les utilisateurs des réseaux sociaux, devenus la nouvelle opinion publique, sait que ceux-ci peuvent peser lourd dans la réalité, et peuvent influencer le processus de prises de décision politique et impacter ainsi la vie de toutes les communautés.
L.R
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