CLCS au sein des Nations Unies : Clodette Raharimanarina élue membre
Madagascar réussit de nouveau à placer ses hommes dans les Institutions internationales. Il en est ainsi de Clodette Raharimanarina, élue membre de la Commission des Limites du Plateau Continental (CLCS) au sein des Nations Unies. Elle a été élue lors de l’Assemblée des États partis à la Convention des Nations Unies sur le Droit de la mer, du 12 au 16 juin dernier à New York, par 154 voix/164, pour un mandat de 5 ans à compter du 24 juillet 2017 jusqu’en 2022, a-t-on appris du ministère des Affaires Etrangères, hier.
Clodette Raharimanarina est géophysicienne et haut fonctionnaire du ministère auprès de la Présidence en charge des Mines et des Hydrocarbures, plus précisément de l’Office des Mines Nationales et des Industries stratégiques (OMNIS). Après tout, l’Afrique dispose de cinq sièges au sein de cette commission, qui seront désormais occupés par Madagascar, le Nigeria, Cameroun, le Mozambique, Kenya et l’Angola.
Cette nouvelle élue de l’ONU a été reçue hier à Anosy par Béatrice Atallah, ministre malgache des Affaires Etrangères. «Je suis très heureuse pour cette élection et je tiens d’ailleurs à remercier tous ceux qui m’ont apportée leur soutien, notamment le Chef de l’État et la ministre des Affaires étrangères. J’en suis fière en ma qualité de femme mais également de Malgache. Cette élection nous permettra de suivre de près les dossiers relatifs à l’extension de notre plateau continental, qui est actuellement en attente de recommandation. Comme les autres membres de cette commission, Madagascar examine également le cas des autres pays sur ce sujet. Ce sera un défi de taille à laquelle nous allons participer activement», a-t-elle déclaré à la presse à l’issue de son entretien avec la chef de la diplomatie malgache.
Béatrice Atallah n’a, pour sa part, pas caché sa satisfaction et son enthousiasme quant à une nouvelle étape marquant la réussite de la diplomatie malgache. «Même si elle ne sera pas en charge des dossiers de Madagascar au sein de cette commission – car elle ne pourra pas être juge et partie – son expertise sera, néanmoins, plus que nécessaire, pour l’extension de notre plateau continental. Il faut également signaler que la présence d’une Malagasy au sein de cette commission est d’une très grande importance dans la mesure où l’exploitation des fonds marins constitue des enjeux économiques en matière de ressources énergétiques», a-t-elle indiqué.
Marc A.
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