Clémence Raharinirina, porte-parole des transporteurs membres de l’assurance MaMA, a été convoquée pour enquête auprès de la Brigade Criminelle d’Anosy, plus particulièrement au Service Central des Investigations Economiques et Financières. Il s’agit de la 3ème convocation qu’elle a reçue ces dernières semaines. La principale intéressée, à l’issue d’une conférence de presse donnée à Ankazomanga la fin de la semaine dernière, a dénoncé une manœuvre d’intimidation ainsi qu’un acharnement de ses détracteurs. Clémence Raharinirina s’est ainsi posée la question s’il ne s’agissait pas de manœuvres dilatoires ayant pour but de discréditer sa personne étant donné qu’elle n’a, jusqu’à présent, commis aucune infraction, encore moins de délit flagrant susceptible de nuire à la société, en général.
Clémence Raharinirina a saisi cette occasion pour signaler le recours à une infraction flagrante, perpétrée par l’assurance MaMA, la direction ayant falsifié le statut régissant les membres en procédant notamment à un rajout des textes de l’article 7 dudit statut, relatif aux critères de sélection des membres du Conseil d’Administration. Elle a particulièrement pris la peine de comparer le statut original de celle ayant fait l’objet d’une révision, publiée vendredi dernier dans un quotidien local. Clémence Raharinirina a exhorté les autorités compétentes à vérifier de près ce fait suspect, tout en déplorant la partialité de la justice dans cette affaire, les plaintes qu’elle a déposées avec les transporteurs qui revendiquent l’existence d’infractions dans l’élection des membres du CA de la Mama, au niveau des différentes instances judiciaires n’ont jusqu’à présent bougé d’un yota.
LR
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