La Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH) s’est exprimée hier, par la voix de sa présidente, Mireille Rabenoro sur la seule priorité qui est d’empêcher la propagation du Coronavirus. De ce fait, certains droits doivent être mis entre parenthèses dans des situations exceptionnelles, comme le prévoit la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DIDH).
La CNIDH a ainsi cité l’article 29 de cette Déclaration universelle qui stipule que « dans l’exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n’est soumis qu’aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d’assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d’autrui ». Une manière pour la commission de signifier que les droits fondamentaux à la vie et à la santé des 25 millions de citoyens malagasy sont actuellement menacés. Par conséquent, l’Etat a ainsi le devoir de protéger à tout prix ses citoyens quitte à sacrifier d’autres droits, à l’instar du droit à la libre circulation des personnes ainsi que le droit de pratiquer sa foi en priant ensemble. La CNIDH estime ainsi que l’Etat a pris des mesures indispensables pour protéger le droit fondamental de toute la population à la vie et à la santé et, en retour, chaque citoyen se doit d’appliquer scrupuleusement ces mesures.
Marc A.
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