Col Richard Ratsimandrava : Une référence pour la génération future
La famille du défunt Colonel Ratsimandrava semble s’être résignée, quant à l’aboutissement de l’enquête sur la mort de ce Chef d’état tombé en pleine fonction. Enquête qui reste toujours ouverte, jusqu’à présent…
La famille du colonel Richard Ratsimandrava, tombé dans l’exercice de ses fonctions à Ambohijatovo le 11 février 1975, a préféré faire table rase du passé concernant ce sombre incident qui aura marqué l’histoire de la Nation. « Il faut tourner la page et faire face à l’avenir », a annoncé Danièle Ratsimandrava, la fille du défunt général hier, en marge de la cérémonie de commémoration de la mort de son père, à Ambohijatovo. Une manière pour la famille du colonel Ratsimandrava de manifester son pessimisme quant à l’issue des investigations menées à propos de cette affaire, et qu’elle se résout à croire au miracle. Effectivement, 43 ans après les faits, l’enquête piétine, le procès-verbal y afférent n’a toujours pas été clôturé et que le mystère demeure entier.
Le Général de division Jean de Dieu Daniel Ramiandrisoa, Commandant de la Gendarmerie Nationale a, quant à lui, tenu à louer le courage dont le colonel Richard Ratsimandrava a fait preuve. De son avis, le colonel est mort en héros, laissant comme héritage le patriotisme. « Il n’a pas seulement tenu à préserver l’intérêt supérieur de la Nation, mais se doit également de servir de référence pour la génération future », a enchéri le ComGN.
La cérémonie de commémoration de la mort du Colonel Ratsimandrava a été caractérisée par un culte, suivi par le traditionnel dépôt de gerbe effectué par le Secrétaire d’Etat en charge de la Gendarmerie nationale ainsi que le ComGN. Elle a également été associée à la commémoration de tous les gendarmes décédés en plein service, de 2017 à ce jour. Une occasion pour le Général Jean de Dieu Daniel Ramiandrisoa, Commandant de la Gendarmerie Nationale, d’octroyer des enveloppes aux représentants des familles des 17 éléments de la gendarmerie nationale, dont la majorité est tombée sous les balles des dahalo.
L.R
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