Le Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA) regroupe 19 États membres et 14 d’entre eux, dont Madagascar, adhèrent à la zone de libre-échange garantissant la libre circulation des biens et des services produits dans le COMESA, à zéro tarif douanier. C’est un vaste marché de 340 millions d’habitants, et le volume des transactions est passé de 1,5 milliard USD en 2000 à 9,7 milliards USD en 2020. Cependant, 10,7% de l’exportation totale régionale sont confrontées à des barrières non-tarifaires.
C’est pour élaborer une stratégie nationale afin d’éliminer ces obstacles non tarifaires qu’un atelier se tient depuis lundi à Ambodivona, fruit d’une collaboration entre le ministère malgache du commerce et le COMESA. «Il s’agit d’améliorer les échanges commerciaux entre les membres », a précisé Isidore Razanakoto, directeur général du commerce. Les normes et les standards parfois trop élevés, la lourdeur des procédures administratives… sont des réglementations et des restrictions susceptibles d’avoir des impacts négatifs sur les échanges commerciaux. Ces mesures sont dénommées Obstacles Non-Tarifaires (ONT). Des experts du COMESA sont dans nos murs pour partager leurs expériences afin que Madagascar puisse honorer ses engagements en matière de suppression des Obstacles Non-Tarifaires.
Dans son allocution d’ouverture, la représentante du COMESA, Alice Twizeye a exprimé sa gratitude envers Madagascar pour son engagement. « Les États membres sont encouragés à fournir des efforts pour éliminer ces obstacles non tarifaires, a-t-elle ajouté, et Madagascar sera alors plus compétitif ».
C.R
