Commerce électronique : Des lacunes juridiques
Les Nouvelles Technologies de la Communication devront servir d’interconnexion entre les opérateurs. Une mauvaise maîtrise des outils devrait compromettre l’utilisation des TIC au service du développement du commerce électronique.
Les lacunes juridiques demeurent un obstacle au développement du commerce électronique de Madagascar. Selon les termes utilisés par Gil Razafitsalama, président du Groupement des Opérateurs des Technologies de l’Information et de la Communication (Goticom) dans le magazine du Syndicat des Industries de Madagascar, les secteurs concernés doivent «bricoler» sur le plan légal pour pouvoir travailler. En effet, les opérateurs du mobile banking faisant partie du commerce électronique doivent s’adosser à une banque pour pouvoir travailler.
La loi de 2005 qui régit le secteur des TIC n’est pas encore assortie de décret d’application. Une refonte de cette loi est nécessaire pour qu’elle soit en phase avec l’évolution du secteur. La législation existante permet tout de même de travailler, de l’avis du président du Goticom. Néanmoins, des textes sont requis pour mettre en place un système de paiement sécurisé afin de développer le commerce électronique. Pour Gil Razafitsalama, les avantages du commerce électrique sont diverses, comme le souligne la dernière publication du magazine du SIM. Il permet notamment de sécuriser les flux financiers et de limiter ainsi les vols, éviter les problèmes liés à la présence de nombreux intermédiaires ou aussi de commander plus aisément et rapidement des pièces de rechange, par exemple.
Des mesures doivent toutefois être trouvées pour pallier à l’absence d’interconnexion entre les opérateurs.
Recueillis par C.R
