Compagnie minière Ambatovy : se plaint de l’environnement des affaires à Madagascar
La grève du personnel de la compagnie minière Ambatovy menace le climat des affaires, notamment les investissements internationaux. En effet, le manque à gagner de près de 20 millions d’USD après les 16 jours de grève du mois de mars dernier sur le site de Moramanga risque de s’alourdir avec la grève d’une partie du personnel de l’usine de production de Toamasina.
L’accord qui devait être signé à la fin de la semaine dernière à Toamasina a volé en éclats jusqu’à la tenue d’une nouvelle médiation. C’est ce qu’a révélé une source locale. En effet, la médiation menée par le ministre de la Fonction Publique, du Travail et des Lois Sociales était sur le point d’aboutir à un accord entre les grévistes et les dirigeants de la compagnie Ambatovy. Selon les informations recueillies, cet accord prévoit la reprise du travail dès ce lundi 20 avril 2015 et d’avancer à une entente sur les 26 revendications supplémentaires des grévistes. La mésentente aurait tourné autour de la demande d’immunité totale des grévistes contre toute poursuite sur les actes commis pendant la grève. D’après des sources proches du dossier, les meneurs de la grève auraient souligné que sans cette immunité, ils maintiendront la grève coûte que coûte et même au détriment de la compagnie. Ce qui a amené à l’annulation de l’accord en question.
En tout cas, les dirigeants de la compagnie minière malgache avaient toujours dénoncé l’illégalité de la grève de quelques membres de son personnel. Toutefois, force est d’admettre que la réduction des activités d’Ambatovy, qui peut à tout instant se manifester, serait susceptible de réduire les recettes fiscales de l’État.
Marc A.
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