Ancien membre du conseil supérieur de la transition (CST), candidat aux présidentielles de 2013 et actuel président d’honneur du Kung Fu Wisa, Sylvain Rabetsaroana s’est adressé à la presse lundi au By Pass en soutenant que « la tenue d’une concertation nationale proposée par l’opposition est un non-événement. Le pays ne traverse pas de crise majeure, ni de guerre tribale. Bien au contraire, Madagascar a été noté positivement par la Banque Mondiale en matière de gouvernance politique et économique ». A son avis, ceux qui véhiculent cette initiative de concertation nationale « aspirent à une cohabitation pour, simplement, briguer des sièges ».
En 2013 et 2019, deux élections démocratiques ont été organisées à Madagascar. « Attendons les prochaines élections et ce sera à ce moment là qu’on pourra prétendre à l’opportunité d’une concertation », a-t-il avancé. Il a par ailleurs fait savoir que les appréhensions de certains partenaires internationaux et membres de la société civile sur des risques de doublons dans la prochaine liste électorale sont précoces. « Ces partenaires et membres de la société civile devraient prêter main forte à la partie malgache dans les campagnes de sensibilisation pour parvenir à des élections crédibles », a-t-il insisté. En effet, Sylvain Rabetsaroana estime que le plus important est de faire participer le maximum de citoyens pour garantir la légitimité des élus et particulièrement du président élu.
Marc A.
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