L’émergence de Madagascar constitue le sujet de presque toutes les discussions suite à la proclamation de la victoire du nouveau Président de la République par la Haute Cour Constitutionnelle. Favoriser les petites et moyennes entreprises en est un moyen d’y parvenir. D’ailleurs, cela figure dans le programme du Président Andry Rajoelina.
Doter le pays d’infrastructures modernes, mais aussi contribuer de manière notoire au développement rural en général et du domaine du réseau hydro-agricole en particulier, tels sont les objectifs stratégiques souscrits par la Confédération des PME/BTP.
Forte de ses 400 membres, la Confédération des PME/BTP sous la houlette du PCA Berthin Andriamihaingo entend proposer un cadre législatif réglementaire en faveur des petites et moyennes entreprises, pour qu’au moins, 20 à 30% du budget des projets structurants à Madagascar soient attribués aux petites et moyennes entreprises.
L’Association se donne comme leitmotiv de se doter d’une vision qui prend en compte le souci d’avoir une infrastructure durable et de qualité, capable de faire face au changement climatique. Il importe également d’aller dans le sens de la célérité, en ligne avec la vitesse de l’Etat, dans le cadre de l’Initiative pour l’Émergence de Madagascar. Une rencontre avec des responsables de l’IEM s’est d’ailleurs tenue, l’objectif commun étant de développer le pays. Dans le souci de rester compétitif et d’assurer ainsi la performance, la Confédération des PME/BTP accorde une importance majeure à la mise en place d’un mécanisme de renforcement de capacité continu.
Les membres de la CONF PME/BTP se sont retrouvés hier au Pic Vert Ambatobe pour faire une rétrospective des réalisations de l’année écoulée et avancer les perspectives pour cette nouvelle année 2019. A noter que les membres de cette confédération des PME/BTP sont répartis sur les 22 régions, ce qui prouve une occupation territoriale élargie et un poids non négligeable sur leur capacité à opérer dans le domaine du BTP.
C.R
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