Conférence des bailleurs : 50 projets à soumettre et 5 milliards USD d’investissements attendus
La conférence des bailleurs a été reportée après le sommet de la Francophonie si elle a été programmée plus tôt. Le gouvernement a eu largement le temps de peaufiner son programme et espère obtenir le financement de ses projets…
“La conférence des bailleurs et des investisseurs de Madagascar se tiendra officiellement, à Paris, capitale de la France, les 1er et 2 décembre prochain”, tel que l’a annoncé, hier, le Premier ministre Olivier Mahafaly, lors d’une conférence de presse, tenue à Mahazoarivo.
Dans cette optique, des projets de développement seront soumis à proposition aux participants, notamment les partenaires bilatéraux de la Grande Ile, les bailleurs de fonds traditionnels, mais également les investisseurs privés désirant s’implanter dans le pays.
50 projets, en tout, seront présentés à cette occasion. «Ils touchent plusieurs secteurs de développement, notamment l’énergie, le transport, l’agriculture, l’élevage, l’industrie et également les infrastructures. Les projets concernés s’étalent sur trois ans et réalisables dans l’immédiat», a confié le PM.
5 milliards USD attendus
Les projets, en question, nécessitent des fonds atteignant 5 milliards USD. Jusqu’ici, des pistes de financement de 2 milliards USD sont prêtes mais il reste encore à trouver 3 milliards USD, en sus.
Toutefois, la capacité d’absorption de Madagascar, en termes de projet de grande envergure, est une question qui se pose. En moyenne, Madagascar enregistre une absorption de 500 millions USD chaque année. «Un montant encore faible par rapport aux autres pays en développement», d’après le Chef du gouvernement. De ce fait, la Grande Ile doit pouvoir investir davantage et savoir utiliser les fonds alloués.
Cette initiative a été lancée par le Président de la République avec le concours des partenaires techniques et financiers de Madagascar, en vue de relancer l’économie du pays. Depuis le retour à l’ordre constitutionnel en 2014, les bailleurs internationaux ont soutenu cette initiative.
Marc A.
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