L’Union Européenne apporte une seconde contribution au Projet d’appui à la prévention et à la gestion de conflits et violences potentiels liés aux élections (PEV Madagascar). Ce projet a pour objectif spécifique le renforcement des capacités de la société civile, des médias et autres parties prenantes, y compris les forces de défense et de sécurité, à travers le dialogue, la mise en place d’une confiance mutuelle et la collaboration dans la prévention de conflits et de violences liés aux élections.
L’Union européenne a officialisé hier sa contribution additionnelle au Projet d’appui à la prévention et à la gestion de conflits et violences potentiels liés aux élections (PEV Madagascar), en appuyant et accompagnant la société civile et autres acteurs clés dans la création d’un processus électoral apaisé.
L’enveloppe supplémentaire de 348.716,75 d’euros, provenant de l’Instrument contribuant à la Stabilisation et à la Paix (IcSP), visant à répondre rapidement aux situations de crise afin d’éviter les conflits violents, permettra de répondre aux besoins identifiés pour élargir dans l’espace et dans le temps les actions d’alerte précoce et de réponse rapide en vue des échéances électorales à venir, et notamment les élections législatives prévues pour 2019, et ceci pour donner suite à la demande explicite des institutions et organisations partenaires
SEM Giovanni Di Girolamo, Ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar et Eva Palmans, représentant pays et directrice de programmes du Centre Européen d’Appui Electoral (ECES) ont procédé à la signature de l’enveloppe supplémentaire dans les locaux de la Délégation de l’Union européenne à Ankorondrano, en présence des organisations partenaires dans la mise en œuvre du projet. Etaient également présents les institutions et autres acteurs avec lesquels le projet entretient des collaborations étroites comme la CENI avec qui une convention de collaboration avait été conclue dès le démarrage du projet en janvier 2018 pour une durée de 20 mois.
Neutralité
Dans une déclaration faite hier, SEM Giovanni Di Girolamo a réitéré que l’Union européenne est neutre. «On n’a pas de candidat. Notre candidat c’est la démocratie malgache». L’Union européenne souhaite apporter son appui pour que ces élections puissent être crédibles, transparentes et reconnues par la population comme légitime. C’est la condition sine qua non pour avoir la stabilité dans le pays. «On travaillera avec le candidat qui sera élu». Le prochain gouvernement doit respecter les valeurs démocratiques et les droits de l’homme.
Claudia R.
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