Conjoncture : Accord confidentiel sur le retour de «Dada»
A présent que Madagascar retrouve l’ordre constitutionnel, le retour des exilés politiques, dont l’ancien chef d’Etat Marc Ravalomanana, est remis sur le tapis. Et qu’en est-il de toutes les victimes indirectes des crises politiques ?…
Le retour d’exil de l’ancien président Marc Ravalomanana a fait l’objet d’un accord confidentiel, a-t-on appris hier. L’accord en question avait pour but de fixer les modalités de ce retour d’exil. Le dossier est quasi bouclé et la question du passeport ne devrait plus se poser, selon des sources informées.
La position des États-Unis au sujet d’un appui intégral au régime Rajaonarimampianina n’est pas fortuite. Le retour d’exil aurait été validé sur le principe et la garantie aurait été décrochée pendant la rencontre entre Hery Rajaonarimampianina, Président de la République et Marc Ravalomanana, ancien Chef d’État malgache, le samedi 24 mai 2014 à Johannesburg.
Remboursement de TIKO
La question de compensation des pertes occasionnées par les mouvements du Lundi noir du 26 Janvier 2009, ayant causé la faillite du Groupe Tiko qui appartenait à l’ancien Chef d’État aurait été évoquée. Les pertes occasionnées se chiffrent déjà à plusieurs milliards d’Ariary et qui devaient être fixées par la feuille de route de sortie de crise signée par les acteurs politiques. Il ne s’agit pas uniquement du Groupe Tiko, puisqu’il y avait une centaine d’autres sociétés concernées.
Mais d’autres enjeux politiques à long terme auraient pu faire l’objet d’accord secret entre Hery Rajaonarimampianina et Marc Ravalomanana.
Discrétion
Du côté des membres de la Mouvance Ravalomanana, aucune information n’a filtrée. « Nous ne pouvons rien dire puisque nous n’avons reçu aucune communication de la rencontre entre les deux personnalités», a avancé Guy Rivo Randrianarisoa samedi dernier à l’occasion de la mobilisation du TIM du 5ème arrondissement.
Marc A.
