Conjoncture : Coopération entre le Congrès US et l’Assemblée nationale
Le parlement malgache et le parlement américain reprendront de nouveau leur coopération. C’était en ces termes que Jean Max Rakotomamonjy, le Président de l’Assemblée Nationale, avait parlé de la visite de courtoisie de Stephen Anderson, le Chargé d’Affaires de l’Ambassade des États Unis à Madagascar, au Palais de Tsimbazaza, hier matin. Une reprise qui témoigne de la reconnaissance du gouvernement américain aux institutions de la République de Madagascar, après l’organisation des élections jugées crédibles vers la fin de l’année 2013.
Pluisieurs points ont été abordés à l’occasion de cette rencontre, selon le Président de la chambre basse du parlement, notamment, des échanges entre l’Assemblée Nationale et le Congrès des États Unis, le renforcement de capacité des députés et également du personnel de l’Assemblée Nationale.
La question du respect des droits de l’Homme a également été évoquée pendant cette rencontre. La mise en place d’une commission chargée des droits de l’Homme sera ainsi mise sur pied, a annoncé le Président de l’Assemblée Nationale. Il a, entre autres, évoqué le sujet du respect des droits des handicapés, des enfants, des personnes agées et le genre ainsi que la liberté d’opinion et d’expression, des droits qui servent de baromètres de l’existence de la démocratie dans les pays développés.
Session extraordinaire non confirmée
La convocation d’une session extraordinaire de l’Assemblée Nationale n’a pas été confirmée par le Président de cette chambre basse du parlement, hier. En revanche, il a souligné que son institution est prête à étudier les projets de texte qui seront soumis à l’Assemblée Nationale. Par ailleurs, il a jugé important l’adoption des textes concernant les communes à statut particulier, à l’instar de la Commune Urbaine d’Antananarivo. Les textes devront ainsi être élaborés avec l’adhésion d’une majorité des parties prenantes concernées.
Au sujet des élections communales, le Président de l’Assemblée Nationale a reconnu la nécessité de leur organisation. Selon lui, les maires actuellement en poste ont dépassé la durée de leur mandat prescrite par la Constitution.
Marc A.
