Conjoncture : La Communauté Internationale réagit officiellement
La communauté internationale était toujours là pour accompagner Madagascar, au risque d’être taxée de faire ingérence dans nos affaires nationales, des fois. Face à la situation actuelle, elle appelle à l’apaisement et à la retenue…
La Communauté Internationale regroupée au sein du Groupe International de Soutien Madagascar (GIS-M) est sorti de son silence, hier, à travers un communiqué officiel. « Tout en respectant la souveraineté de l’Etat malgache, le Groupe International de Soutien à Madagascar réitère son soutien aux Institutions issues des élections démocratiques et en appelle à la prise de responsabilité de toutes les parties prenantes pour assurer la stabilité, la paix et le dévelop-pement durable dans l’intérêt général du peuple malagasy ». Une position qui demande la prise de conscience et l’engagement de tout en chacun dans l’instauration de la stabilité à Madagascar.
Dans cette déclaration, le GIS-M local, dirigé par la
représentation de l’Union
Africaine à Madagascar, a confirmé sa volonté de soutenir la Grande Île dans ce qu’il appelle la « consolidation de la démocratie et le respect de l’Etat de droit ».
Cette déclaration du GIS-M local vient après celle des Etats Unis d’Amérique et de la France depuis l’avènement de cette situation de tension entre la Présidence et l’Assemblée Nationale. D’ailleurs, l’Ambassade des Etats Unis à Madagascar a appelé les parties prenantes à œuvrer pour le développement, clé de la prospérité des investissements et pourvoyeur d’emplois. La France, à travers son ministère des affaires étrangères, a appelé à la préservation de cette stabilité. « Une condition de la relance du développement économique et social de Madagascar, qui avait subi un coup d’arrêt lors de la longue crise des années 2009 à 2013 », précisait la déclaration du porte-parole du Quai d’Orsay sur la situation à Madagascar.
Les appels successifs de la communauté internationale à l’endroit des acteurs politiques malgaches demandent l’instauration de l’apaisement et l’instauration de la stabilité pérenne dans la Grande Île. Rappelons que plusieurs de leurs représentations commerciales ou autres ont ralenti leurs activités pendant les 5 années de crise à Madagascar et n’ont repris qu’après le retour à l’ordre constitutionnel de Madagascar au début de l’année 2014.
Marc A.
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