Conjoncture : Les biens de Ravalomanana restitués petit à petit
Presque 7 ans après le fameux «Lundi noir», les tentatives de l’ancien président Marc Ravalomanana de récupérer ses biens commencent à porter leur fruit. Sans bruit, ni murmure, la foi montre son efficacité…
Quelques engins usés, deux ou trois véhicules en très mauvais état regroupés dans l’enceinte du MAGRO de Tanjombato, les patrimoines de président fondateur du groupe TIKO, ou du moins ce qui en reste, commencent à être restitués de façon progressive à son propriétaire, après avoir été « emprunté » par des tiers durant les moments forts de la crise de 2009. Guy Rivo Randrianarisoa, député TIM élu dans le Vème arrondissement, également porte-parole de l’ancien président, a fait savoir lors d’une visite effectuée hier au MAGRO de Tanjombato que la restitution des biens de Marc Ravalomanana résulte d’une annonce lancée dernièrement par le président fondateur du groupe TIKO. Même si l’état des véhicules laisse à déplorer, ils devraient incessamment faire l’objet de réparation et être remis en état, a annoncé Guy Rivo Randrianarisoa. Des mécaniciens sont déjà à pied d’œuvre pour ce faire.
Guy Rivo Randrianarisoa entend réitérer l’appel lancé par Marc Ravalomanana sur la nécessité de restituer les biens mobiliers et immobiliers lui appartenant. Quelques 400 camions appartenant à la société Tiko se sont effectivement volatilisés dans la nature. Le député TIM a également noté que le patrimoine de Ravalomanana comprend également des superficies de terrains, à l’instar de celui d’Andohatapenaka.
Selon le porte-parole de l’ancien président, Marc Ravalomanana met un point d’honneur au respect des valeurs malgaches. La restitution de son patrimoine relève avant tout d’une question de civisme. Guy Rivo Randrianarisoa a ajouté en sa qualité de porte-parole de Marc Ravalomanana que le président fondateur du groupe Tiko prévoit de mettre en place une entreprise exemplaire et dans sa vision, il entend mettre de côté les rancunes et autres frustrations et faire ainsi primer le pardon ainsi que le dialogue. Manifestant son avis à propos d’éventuels remboursements ou indemnités dont les victimes du lundi noir devraient percevoir, Guy Rivo RAndrianarisoa a laissé entendre que comme bon nombre de victimes, la société Tiko devrait éventuellement bénéficier du même traitement.
L.R
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