Conjoncture : Retour de Marc Ravalomanana
Ce n’est pas la première fois que l’on parle du retour de Marc Ravalomanana au pays. Un sujet qui ne cesse d’alimenter les conversations dans le microcosme politique.
Les partisans de l’ancien chef d’État Marc Ravalomanana tiennent beaucoup et s’impatientent quant au retour d’exil de ce dernier. Les conditions sont actuellement réunies pour ce faire, estiment certains membres de la mouvance Ravalomanana.
Un nouveau régime est en place, un nouveau Directeur Général de l’Aviation Civile de Madagascar est installé et le climat de sécurité et de stabilité est sur pied. Plus rien de devrait entraver ce retour de l’ancien chef d’Etat, estiment quelques membres de la mouvance.
De son côté, Roland Ravatomanga, chef de délégation de cette même mouvance, a souligné que le retour de son chef de file n’est plus à discuter, étant donné que la feuille de route, signée par les acteurs politiques malgaches, a été insérée dans l’ordonnancement juridique de Madagascar. La question tourne autour des modalités de ce retour, d’après lui.
« Le nouveau Président de la République a déjà accepté ce retour de Marc Ravalomanana en conformité avec la Constitution et l’actuel numéro un malgache a toujours prôné le rétablissement de l’État de droit », a rappelé Roland Ravatomanga. Par conséquent, il revient au Président de la République de formaliser, en collaboration avec la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC) et le principal concerné, c’est-à-dire Marc Ravalomanana, le retour d’exil de ce dernier.
Pour sa part, Marc Ravalomanana ne veut pas bousculer l’actuel Chef de l’État malgache. Dans son intervention téléphonique de février dernier avec ses partisans rassemblés au Magro de Behoririka, il avait demandé à ses partisans de ne plus conditionner son retour d’exil et de collaborer avec le Président Hery Rajaonarimampianina. « Ce sera moi, en personne, qui discuterai de ce cas avec la SADC », avait-il annoncé à cette occasion.
En effet, le retour d’exil de Marc Ravalomanana devra obtenir l’aval de la SADC qui l’avait accueilli et assuré sa protection depuis 2009.
Marc A.
