Conjoncture : VIJO prône la stabilité
La réconciliation nationale demeure une étape incontournable pour Madagascar. Les termes sont de José Vianey, ancien Ambassadeur de Madagascar auprès de l’Unesco, et non moins Président du parti Rassemblement pour l’Avenir de Madagascar ou Ram.
Il estime que la réconciliation nationale permettra d’instaurer une stabilité pérenne à Madagascar. Une stabilité nécessaire au développement économique et social du pays. Le processus sera long et un ordre de priorité devra être mis sur pied, selon le président du RAM. La réconciliation à travers l’histoire, la culture, l’économie et la politique sont autant de points qui doivent être considérés.
Toutefois, l’ancien ambassadeur malgache a fait savoir que la réconciliation diffère selon le contexte socio politique du pays. « Si pendant la transition il était question du retour à l’ordre constitutionnel, à l’heure actuelle, le régime en place a le devoir de reconstruire une société apaisée sans occulter la question d’impunité par l’établissement des faits », a-t-il signalé. De son avis, les victimes des différentes crises politiques ont besoin de recouvrer leur dignité, d’une réparation matérielle, morale et également de justice.
De ce fait, la réconciliation nationale se présente comme un ensemble de dispositifs de pacification sociale indispensable afin de pérenniser les fondations d’un État de droit et la stabilité, gage d’un décollage économique, pour José Vianey. En revanche, le dialogue entre les chefs d’États se présente commune une étape inmportante du processus et peut constituer une expression de volonté d’amorcer un dialogue plus élargi entre tous les acteurs de la vie politique. C’est, en tout cas, une approche stratégique permettant de faire retomber les tensions, selon le Président du Ram.
D’ailleurs, il a avancé que la participation de l’ensemble de la population à cette édification serait l’idéal. Cela a d’ailleurs commencé avec les dernières élections. La question n’est plus de voir uniquement les causes ou les effets des crises mais plutôt de trouver les mesures de préventions des conflits afin d’éviter des ruptures anticonstitutionnelles. En somme, la remise en cause des institutions de la République ne doit pas se faufiler dans ce processus de réconciliation.
Marc A.
