Le conseil des ministres de mercredi a adopté le projet de loi sur l’agrégation agricole. Un système qui rentre dans le cadre de la mise en œuvre de la politique générale de l’Etat en matière agricole.
Selon les explications de Pierrot Serge Randrianaritiana coordonnateur national du programme de développement de filières agricoles inclusives (DEFIS), ce concept sous forme de contrat, mettra en relation directe dans une chaine de valeur bien déterminée, tous les acteurs, depuis la production à la transformation. Ce sera un partenariat gagnant – gagnant entre les industriels qui bénéficieront d’intrants de qualité, et les paysans producteurs qui seront assistés techniquement par l’Etat. « Nous n’allons plus rester sur un simple contrat d’achat et de vente. Nous irons vers un contrat de partenariat » soutient Serge Randrianaritiana.
Les avantages sont nombreux dans le cadre de ce projet de loi. Le gouvernement annonce pouvoir stabiliser les prix des produits agricoles et obtenir une meilleure qualité de production par les encadrements techniques inclus dans le système d’agrégation agricole. Par ailleurs, le coordonnateur du programme DEFIS souligne que l’agrégation agricole peut constituer une garantie de nantissement ou un gage vis-à-vis des financiers.
Pierrot Serge Randrianaritiana, technicien agricole, estime que l’appui de l’Etat aux producteurs s’avère nécessaire pour assurer une efficacité du système d’agrégation agricole. Il suggère d’utiliser le fonds de développement agricole (FDA) pour assurer l’accompagnement des paysans.
Marc A.
