Consommation : Haro sur les produits malgaches hors normes
Dernièrement, nous avons appris que des malintentionnés collectent de la vanille hors norme dans la région SAVA. Ce qui pourrait porter d’énormes préjudices à ce produit malgache. Le ministère entend prendre des mesures…
Le ministère du commerce et de la consommation entend mettre la barre haut concernant particulièrement le respect des normes et de l’hygiène. C’est ce qui ressort de « l’atelier de redynamisation des activités du Comité National du Codex Alimentarius », organisé à la fin de la semaine dernière dans les locaux de l’Akademia Malagasy à Tsimbazaza. Force est effectivement de constater aujourd’hui une augmentation du volume du commerce des denrées alimentaires, surtout importées, d’un côté, et la prolifération des aliments de rue (le poulet rôti, les beignets, les composés, le koba ravina, …) d’un autre. Une situation susceptible de favoriser les cas de toxi-infection alimentaire collective ainsi que d’intoxication alimentaire. « Autant de signes de manque d’hygiène dans la nourriture vendue », a-t-on déploré à cette occasion. Au niveau international, les produits agricoles malgaches rencontrent des difficultés à l’accès au marché car ne respectant pas les normes alimentaires requises. Sont notamment pointés du doigt les résidus de pesticides, de médicaments vétérinaires, de la présence des mycotoxines dans les produits, ou encore de la présence des contaminants. Certains produits malgaches sont en conséquence refoulés des marchés internationaux.
Le ministère de tutelle s’est ainsi fixé comme priorité l’élaboration d’une stratégie durable pour le développement de l’exportation, pour la protection du marché intérieur, des industries malgaches et surtout des consommateurs à Madagascar. Le Ministre du Commerce et de la Consommation, Henri Rabesahala a souligné dans son intervention qu’il était important que le pays maîtrise ces conditions et normes relatives aux échanges commerciaux internationaux pour obtenir des produits alimentaires de qualité et qui respectent la santé des consommateurs.
La redynamisation des activités du Comité National du Codes Alimentarius vient à point nommé, étant donné la quantité des aliments préparés vendus dans la rue, et surtout en cette période où Madagascar est en plein redressement économique, tout en chacun étant conscient que l’exportation constitue l’un de nos meilleurs atouts.
L.R
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