Construction de routes : 150 millions d’Ariary de différence par km avec la nanotechnologie
Une société indienne Zydex semble avoir la solution idoine pour réduire le coût de la construction de routes à Madagascar, avec sa formule de Nanotechnologie. D’après Nivo Tiana Andrianarijaona, représentante de Zydex à Madagascar, « l’utilisation de la nanotechnologie dans la construction de routes pourrait réduire les coûts avec une différence de 80 millions à 150 millions d’Ariary par kilomètre. C’est une solution adaptée à Madagascar car elle réduit, d’abord, le coût des matériaux tout en restant efficace et imperméable. Nous savons bien que nos routes se dégradent à cause des eaux qui s’incrustent dans le bitume, mais en ajoutant ces produits nouveaux, les résultats seront indéniables ».
Zydex propose toutefois plusieurs autres solutions, comme le TerraPrime qui est utilisé sur la couche d’imprégnation, le TerraSil sur la couche d’accrochage, le nanotac pour un épandage amélioré et le ZycoTherm pour le goudron. D’après les explications de Nivo Tiana Andrianarijaona, la nanotechnologie de Zydex apporte une résistance à l’humidité, une durabilité deux fois plus élevée. Dans une construction normale, la couche de granulats est d’une épaisseur de 20 cm, avec la nanotechnologie elle peut être réduite à 6 cm. Si la couche de goudron est de 5 cm en construction normale, elle peut descendre à 3 cm avec la nanotechnologie Zydex, ce qui représente en effet une réduction potentielle du coût de construction.
Cette technologie a déjà été testée sur «planche d’essai» à Toamasina. Il reste à savoir si le ministère des Travaux publics serait enthousiaste à utiliser ce produit dans la réhabilitation de la RN2.
A Madagascar, des millions de dollars sont dépensés dans la construction des routes ainsi que dans la réhabilitation. Le recours à une technologie nouvelle qui pourrait réduire sensiblement les dettes, mais pour une efficacité garantie, reste la meilleure option. Ce produit est déjà utilisé aux Etats-Unis, plus précisément dans 22 Etats. Ces solutions peuvent être mélangées avec les matières premières qui existent à Madagascar et la mixture est 100% écologique, d’après Nivo Tiana Andrianarijaona.
C.Ramah
