Convention politique : La mise en place d’une HAE refait surface
Ce n’est qu’une proposition, dirait-on, mais l’idée commence à faire petit à petit son chemin à travers toutes formes de reconciliation que ce soient. L’esquisse d’une convention politique qui devrait aboutir à une transition n’est jamais à exclure.
Fuites ou pas fuite, les grandes lignes d’un accord politique concocté par les parties prenantes de la vie politique nationale et le FFKM ont circulé entre les mains des observateurs politiques la fin de semaine. Depuis jeudi dernier, la mise en place d’une transition de 18 mois que le FFKM aurait concocté a été rapportée par des médias nationaux et qui aurait valu un démenti par le FFKM qui a expliqué que ce n’est qu’une proposition d’une des entités contactées. Mais depuis samedi dernier, et de sources sures, l’esquisse d’une convention politique pour la sortie de crise et la refondation nationale 2018 ont circulé entre les mains des observateurs politiques. La mise en place d’une transition de 18 mois, ainsi que d’une haute autorité de l’Etat sont inscrite dans cette esquisse de convention. Cette proposition de convention politique prévoit la mise en place d’une Haute Autorité pour la refondation de la Nation Malagasy et de la République composée de 28 membres, d’un conseil des Raiamandreny de la transition composée de 20 personnes sont dont les quatre chefs d’église du FFKM, d’une assemblée nationale de la transition de 160 membres, d’une Haute Autorité économique et financière de 12 membres et d’une haute cour constitutionnelle 11 membres.
Cette proposition de convention politique prévoit que l’actuel Président de la République reste en son poste durant toute la transition mais avec un pouvoir limité, voire très affaibli. Ces pouvoirs se résument à l’accréditation et le rappel des ambassadeurs et envoyés extraordinaires de la République sur proposition du Premier ministre, la décoration de l’Etat et l’exercice de droit de grâce.
Le président de la Haute Autorité de l’Etat, quant à lui, détient des pouvoirs plus étendues, presque toute les pouvoirs que confèrent l’actuelle Constitution à un Président de la République élu. Mais la fonction du président de la haute Autorité de l’Etat, selon cette proposition est exercée collégialement avec les 28 membres qui vont le composé.
Contacté, les partis politiques belligérants dans cette crise sont dit opposés à cette proposition. Le MAPAR et le TIM campent sur leur proposition sur le départ du Président de la République. Le HVM par le biais de son groupe parlementaire roule pour la tenue d’élection au mois de novembre prochain.
Velo Ghislain
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