Si les autoritésdu pouvoir ont déjà annoncé la réouverture de la RN6, les transporteurs de cet axe, eux, affirment toujours le contraire et que la route est encore dangereuse pour les usagers.
En dépit de l’annonce faite récemment par les autorités au sujet de la réouverture de la RN4 et de la RN6 à la circulation routière après les travaux de réfection exigés par les affaissements et effondrements de plusieurs portions de ces routes, des coopératives d’Andohatapenaka qui assurent la desserte Antananarivo vers Antsiranana refusent toujours de prendre le départ et ce, jusqu’à nouvel ordre.
Un guichetier de la coopérative FIFIBE d’Andohatapenaka, a fait savoir que des dirigeants de coopératives ne se sont toujours pas décidés à reprendre les départs d’Antananarivo à destination d’Antsiranana, en dépit de l’annonce de la réouverture de la route RN 6. «Les voyages restent suspendus jusqu’à nouvel ordre. Aucun enregistrement ni de réservations de place ni de marchandises n’ont lieu. Nous refusons de travaillons tant que la route et la circulation ne soient entièrement rétablies», a précisé ce guichetier, hier. Les coopératives conseillent aux passagers de rester à l’écoute des informations pour savoir quand pourraient-ils reprendre le voyage.
Une telle situation n’arrange pas du tout les passagers. Les uns se plaignent de la suspension de leurs activités de subsistance, tels que des commerçants qui se sont approvisionnés en marchandises à Antananarivo. Leurs activités sont alors suspendues, les produits endommagés et ils sont en train d’essuyer des pertes importantes. Il en est ainsi d’un certain nombre de commerçants d’Ambanja qui se sont rendus dans la Capitale pour se ravitailler en marchandises diverses.
Par ailleurs, la circulation sur la route nationale 4 reliant Antanananarivo à Mahajanga est tout à fait rétablie depuis samedi dernier, d’après le ministère des transports, du tourisme et de la météorologie. Toutefois, la vigilance reste de mise face aux risques de nouveaux affaissements en cette saison pluvieuse.
Narindra R.
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