La COP27 offrira aux pays en voie de développement et aux pays vulnérables, notamment les pays les moins avancés (PMA) comme Madagascar, une chance d’identifier les lacunes et besoins en termes de communication sur la transparence, dans le cadre de l’exercice du bilan mondial, avec à la clé, un soutien ciblé pour les aider à y remédier. Outre le battage médiatique autour de la COP27, la menace croissante que fait peser le changement climatique (CC) sur les vies et les moyens de subsistance des Malgaches devrait davantage les interpeller, car la grande île fait partie des pays les plus exposés aux risques climatiques. Madagascar étant dépendant des énergies fossiles, avec les répercussions que cela implique sur le coût de l’énergie, souhaite accéder à des sources d’énergies propres pour augmenter son indépendance économique dans une logique de développement durable, avec des ressources limitées pour faire face au CC, mais pouvant compter sur l’appui de l’Union européenne, pour l’aider à s’adapter aux effets de ce changement.
Force est de constater que les Malgaches accordent très peu d’intérêts aux enjeux sur le climat. Or, Madagascar a été touché depuis plusieurs décennies par ces phénomènes météorologiques extrêmes (cyclones plus intenses et plus fréquents, montée des eaux, sécheresse, raréfaction de l’eau, augmentation des besoins en eau atmosphérique avec la montée des températures…etc). Ce qui menace, entre autres, la sécurité alimentaire des habitants et les infrastructures du pays, notamment routières.
A travers ses différents programmes, tels que : PIAA, SUNREF, RHYVIERE 2, FANAINGA, PRESTII, ARINA, DIABE, AMBIOKA…, l’Union européenne favorise le développement de solutions innovantes pour s’adapter au changement climatique et encourage les régions, les villes et les communautés à mener la transformation sociétale. De manière concrète, elle soutient les régions et les municipalités en fournissant des données et des méthodologies pour étayer la prise de décision, en raison de l’insuffisance des connaissances et de la sensibilisation sur l’adaptation au changement climatique, les risques, la vulnérabilité et la résilience ; accélérant le rythme des investissements publics et privés, tout en sensibilisant et mettant en œuvre des solutions rentables ; soutenant la planification, le suivi, l’établissement de rapports et l’évaluation de l’adaptation au changement climatique, en particulier dans les stratégies d’adaptation locales ; accélérant le déploiement de solutions nouvelles mais aussi existantes.
L.R
