Des faits de corruption ont été révélés auprès de l’Aviation Civile de Madagascar. Il ne s’agirait plus de simples détournements de fonds mais de suspicions de fraude. Des falsifications de documents officiels destinés aux usagers du secteur aérien auraient été découvertes et les dirigeants de l’ACM n’avaient d’autres options que de porter l’affaire devant la justice en saisissant le bureau indépendant anti corruption (BIANCO).
Selon des sources proches du dossier, certains pilotes privés auraient bénéficié de certificats d’aptitude sans avoir passé d’examens. Une compagnie aérienne se serait vu délivrer un certificat de transport sans avoir respecté les procédures exigées. Des droits et recettes de l’ACM auraient également été détournés au profit de quelques têtes au sein de ladite structure. Alors que cette autorité a pour vocation l’élaboration, la surveillance et la mise en application de la réglementation.
Certaines sources informées pensent que ce n’est que le début d’une longue investigation auprès de la justice anti corruption. Lors de la première audition auprès du pôle anti corruption vendredi dernier, l’inspecteur chargé des réglementations auprès de l’ACM et d’un agent du service du transport aérien ont été placés sous mandat de dépôt. 16 autres individus dont l’actuel directeur général de l’ACM ont bénéficié d’une liberté provisoire.
Marc A.
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