Les autorités du pouvoir prennent au sérieux leurs tâches. Ceux qui commettent des délits doivent être traduits en Justice, qu’ils soient de simples citoyens ou de hautes personnalités.
Plusieurs dossiers ayant impliqué de hautes personnalités, rentrant dans le cadre de la lutte contre la corruption. C’est ce qu’a révélé hier, Jean Louis Andriamifidy, Directeur Général du Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO) au cours d’une émission télévisée sur Ma-TV. Ce dernier s’est insurgé sur l’existence d’une forme déguisée d’impunité qui handicape parfois l’efficacité de la lutte contre la corruption.
Après recoupements auprès d’autres sources proches du dossier, il a été révélé que deux anciens ministres sont impliqués dans des affaires entachées de corruption. Le premier serait concerné par le trafic de bois de rose saisi à Singapour en 2014. Un gros dossier qui avait engendré plusieurs arrestations. Des proches de l’ancien ministre concerné ont été traduits en Justice notamment un secrétaire qui avait été à l’origine du mail incriminé, a-t-on appris.
Un autre ancien ministre est également sous le coup de la Justice dans un dossier concernant son implication dans un concours administratif. Un concours qui a fait un couac en 2017 lorsqu’un de ses enfants avait été l’un des candidats. L’opinion n’était pas restée insensible sur cette affaire, à l’époque.
Toutefois, ces anciens hauts responsables bénéficient d’une immunité puisqu’ils ne sont pénalement responsables que devant la Haute Cour de Justice. Ce qui signifie qu’il faudra attendre une décision de cette Cour pour les traduire devant la Justice.
Plusieurs dossiers vont resurgir dans les prochaines semaines, à en croire les explications du DG du BIANCO hier. Le dossier Bois de rose de Singapour, le dossier de l’ENMG, ainsi que d’autres seront remis entre les mains de la Justice. Plusieurs dossiers qui ont été transmis par le BIANCO devant le Pôle Anti-Corruption (PAC).
Marc A.
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