Depuis toujours nous étions au courant de l’existence de la corruption dans le pays. Une autre forme de celle-ci, encore pire que ce que nous avons l’habitude de rencontrer commence à faire surface.
Si les petites corruptions pour accélérer la réalisation d’un service ou encore les grandes corruptions et détournements sont des pratiques courantes, une autre forme de corruption à laquelle il faut se méfier est la capture d’Etat, selon les précisions apportées par Jean Louis Andriamifidy, Directeur Général du Bianco.
Généralement, une convention secrète qui peut être verbale ou financière est effectuée entre un responsable étatique et une grande société.
C’est au moment où la société en question recherche des avantages particuliers que le responsable étatique est pris au piège car il ne peut qu’accepter, compte-tenu de leur accord. On parle alors de capture d’Etat. Cette pratique gagne de plus en plus de terrain en Afrique et peut être à l’origine d’adoption de dispositions législatives et réglementaires permettant le pillage des ressources. Jean Louis Andriamifidy ne manque pas de préciser qu’une enquête est menée sur le scandale de capture d’Etat touchant l’ancien Président Sud Africain.
La Transparency International précise d’ailleurs que la capture d’Etat est une forme de corruption permettant à des institutions et des individus l’achat de lois, d’amendements, de décrets ou de jugements en leur faveur mais aussi des contributions à des partis politiques, des candidats pour influencer et «dessiner» la
politique, l’environnement juridique et économique d’un pays pour leurs propres intérêts.Jean Louis Andriamifidy estime que la prudence est de mise en cette période électorale, pour éviter d’être pris en piège et éviter ainsi que l’Etat malagasy ne soit «capturé».
Claudia R.
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