L’agent de la prison d’Ankazondrano a été pris au piège lorsqu’une opération de livraison surveillée a permis de débusquer de manière flagrante le délit qu’il avait perpétré.
Pris en flagrant délit de corruption ! C’est le terme utilisé par les hommes de la loi au sujet de la circonstance qui s’est déroulée la semaine dernière à Ankazondrano Fianarantsoa. Une circonstance banale mais que bon nombre de citoyens n’osent pas dénoncer. Cette fois, le monde de la justice a été secoué par un scandale de corruption lorsqu’un agent pénitentiaire a tenté d’attribuer la liberté à un détenu moyennant une somme de 500.000 Ariary. Une plainte contre ce dernier a d’ailleurs été enregistrée par la branche territoriale du Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO) de Fianarantsoa. Une plainte qui a aussitôt permis aux investigateurs du bureau anti-corruption d’enquêter sur place. L’agent de la prison d’Ankazondrano a été pris au piège lorsqu’une opération de livraison surveillée a permis de débusquer de manière flagrante le délit qu’il avait perpétré. Ce dernier a ainsi été placé sous mandat de dépôt pour corruption passive après son déferrement au parquet d’Ihosy.
Le cas de cet agent pénitentiaire laisse à croire que la corruption touche tous les secteurs actifs que ce soit dans le secteur public comme dans le secteur privé. Le monde de la justice, les forces de l’ordre, les collectivités décentralisées ou aussi les finances publiques sont de plus en plus touchés.
Plusieurs initiatives visant à sensibiliser les citoyens à recourir aux dénonciations ont été mises sur pied par le BIANCO. La dernière en date concerne la mise en place de la plateforme i-toroka. Une plateforme qui permet aux simples citoyens de dénoncer en ligne des faits de corruption. Ces citoyens dont l’identité ne sera pas connu du bureau afin de garder leur anonymat et qui seront directement mis en relation avec les investigateurs auprès du BIANCO.
Marc A.
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