Coût de la vie : Enchérissement du prix des PPN sur le marché
Un malheur ne vient jamais seul, selon un adage bien connu. C’est ce que s’accorde à dire la population qui, non seulement, fait actuellement face à une situation de sinistre dans le pays, mais qui est en plus confrontée à la cherté du coût de la vie.
Le coût de la vie a connu une hausse ces derniers jours, compte-tenu de la situation que traverse le pays. Les prix de bon nombre de produits de première nécessité ont renchéri. Le riz, aliment de base de la population, est bien évidemment affecté par cette hausse. Les prix sur les étals se chiffrent en moyenne à 1.500 Ariary pour le Tsipala et 1.600 Ariary pour le Makalioka. Les hausses appliquées varient de 150 à 400 Ariary par kg.
Le difficile acheminement des marchandises, dû à l’état délabré des infrastructures routières, la difficulté de séchage des récoltes… sont autant de causes d’augmentation des prix du riz.
Cette hausse des prix concerne également d’autres produits, pour ne citer que sucre dont le kilo tourne autour de 2.400 Ariary dans les petites épiceries ou encore l’huile, dont le litre en vrac s’achète à 4.800 Ariary.
Obligation de déclaration de stock
Tous les établissements commerciaux sont soumis à une obligation de déclaration de stock conformément à l’Arrêté N°0160/2011/MC du 14 Janvier 2011 ainsi qu’à la Note N°028-14/MCC/SG/ DGCC du 09 Septembre 2014. Les marchandises comme le riz, le sucre, la farine, l’huile alimentaire, le paddy et le ciment doivent faire l’objet de cette déclaration de stock. La réception de la déclaration se fait entre le 1er et le 05 du mois. L’objectif de cette obligation de déclaration est d’éviter les éventuels abus perpétrés par les commerçants et de faciliter les mesures à prendre en matière de sécurisation alimentaire et approvisionnement. Il appartient aux commissaires et contrôleurs du commerce et de la concurrence d’effectuer des contrôles et des relevés de prix auprès des marchés et des opérateurs.
Les légumes… un produit de luxe
Outre les PPN, les prix des légumes ont grimpé en flèche. Les carottes s’achètent à 3000 Ariary le kilo, de même pour les tomates. Le tas des courgettes à Analakely se vend à 4.000 Ariary. Une botte de salade s’achète à 1.000 Ariary, mais l’on peut en obtenir trois pour 2.000 Ariary. Les fortes pluies sont à l’origine de cette flambée des prix. Des cultures ont été détruites et l’acheminement des marchandises vers la capitale n’est pas non plus aisé. L’on ne peut plus avoir des brèdes à 100 Ariary. Bref, les légumes aussi deviennent… un produit de luxe.
C.R
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