CUA : La gestion du service de contre visites ne sera pas privatisée
Les mesures que prend la Commune ne plaident pas souvent en sa faveur. Une d’entre elles est la privatisation des services de contre-visite des taxis. Elle a préféré faire marche arrière…
La Commune Urbaine d’Antananarivo aurait renoncé à la privatisation de la gestion du parc de contre-visites des voitures de transport roulant dans la ville d’Antananarivo. D’après le directeur de cabinet de la CUA, Jean Claude Rabarijaona, la Commune Urbaine n’a pas encore l’intention de privatiser ce service.
Il y a quelques semaines, des taximen ont manifesté leur refus d’une éventuelle privatisation du service de contre-visites des voitures de transport dans la Commune.
En effet, avec cette privatisation, les droits auraient, en conséquence, connu une hausse considérable. D’après certains taximen, suite à leurs rencontres avec une des personnalités proches du maire de la ville d’Antananarivo, la CUA aurait pensé à donner la gestion de ce service à sept sociétés différentes. Un droit, de près, de 80.000 Ariary a été même avancé pour avoir les papiers nécessaires après les contre-visites. Cette privatisation aurait été programmée pour débuter au mois de décembre prochain.
Mais hier, la Commune avait émis une proposition à la municipalité de ne pas privatiser ce service. « Une telle mesure doit avoir l’aval du Conseil municipal dans sa délibération. Mais la session du Conseil municipal de cette semaine n’a pas pris une telle initiative », a fait savoir le directeur de cabinet de la CUA, Jean Claude Rabarijaona. Les taximen peuvent pousser un ouf de soulagement en attendant les prochaines sessions du Conseil municipal d’Antananarivo.
Velo Ghislain
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