CUA : Le torchon brûle entre Easy Park et la Police municipale
Easy Park ne font pas que des contents. Loin de là. Et depuis quelques jours, ils ont maille à partir avec la Police municipale. Les raisons…
Face au refus d’Easy Park de retirer l’emblème de la Police municipale de leurs papiers de contravention, la Police municipale d’Antananarivo se décide à déposer plainte contre cette société.
En effet, mercredi dernier, le syndicat de la Police municipale a déposé une lettre au responsable d’Easy Park invitant cette société à retirer l’emblème de la Police municipale des papiers de contravention délivrés par les employés de cette société. Mais de source confirmée auprès de la Police municipale, Easy Park campe sur sa position et refuse de se plier à cette injonction. Et toujours d’après notre source, le syndicat de la police municipale compte porter cette affaire devant les juridictions compétentes.
« Nous sommes encore en phase de rédaction de notre plainte », confie notre source. Le syndicat de la Police portera l’affaire soit devant le tribunal administratif soit devant le tribunal correctionnel. « Cette affaire s’apparente à une usurpation de titre, voire, à une escroquerie ».
Sur les réseaux sociaux, Easy Park n’est pas du tout très populaire chez la population tananarivienne. Pas plus tard qu’hier, un parlementaire a fait part, sur le réseau social, de son incompréhension par rapport aux véritables fonctions et attributions des agents d’Easy Park. Deux questions sont posées par ce parlementaire.
Primo, ce député veut que l’emplacement des parkings soit bien délimité et communiqué à la population. En effet, les agents d’Easy Park sanctionnent même les automobilistes qui se garent dans des endroits non interdits. Deuxio, ce parlementaire se demande aussi sur les compétences des agents d’Easy Park à délivrer des contraventions.
Cette affaire d’Easy Park et de la Police municipale pourrait avoir une autre tournure, dans les jours qui viennent. En effet, selon des indiscrétions, des membres du syndicat de la Police municipale aurait déjà reçu une menace de licenciement de la part de certains dirigeants de la Commune Urbaine d’Antananarivo.
Velo Ghislain
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