Cybercriminalité : Le vol d’une compagnie française menacé par un hacker malagache
Le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) favorise l’avènement de nouvelles formes de relation sociale. Toutefois, cela entraîne également la difficulté de la gestion de la sécurité.
La question de cybercriminalité touche actuellement tous les pays du globe. En effet, elle est considérée comme un crime sans frontière. L’engagement de tous les pays est requis pour la combattre. Des responsables du Bureau Indépendant Anti Corruption (BIANCO) et ceux du SAMIFIN ont bénéficié d’une formation en cybercriminalité, hier à Anosy. Cette formation a été dispensée par un expert technique international de la Police judiciaire française, Jean Yves Le Clech.
D’après cet expert français, Madagascar n’est pas à l’abri de la cyber-attaque et de la cybercriminalité. Cet agent policier français a cité un exemple concret de cybercriminalité, perpétrée à Madagascar et qui est devenue internationale, vu le cible de l’attaque. « Il y avait un temps, un hacker malgache avait menacé un vol d’une compagnie française d’attaque à la bombe. Après investigations, il a été confirmé que l’adresse IP de la connexion utilisée provenait de Madagascar. Il ressort, aux termes d’enquêtes menées auprès des fournisseurs internet, qu’un cybercafé d’Antananarivo fut le propriétaire de l’adresse IP en question. Après investigations, la personne responsable de la publication a été connue », a-t-il fait savoir.
« Les réseaux sociaux, vulgarisés depuis ces derniers temps, participent à la prolifération de la cybercriminalité », a fait entendre Jean Yves Le Clech. Même si la lutte contre ce genre de crime est difficile, avec la participation et l’engagement de tous les pays, il est toujours possible d’identifier les auteurs des cyber-crimes.
Velo Ghislain
