Un débat nourri, mais quelque peu décevant pour certains observateurs qui s’attendaient à des déclarations tonitruantes… En effet, la séance s’est focalisée sur la crise de 2009 dont les événements ont de nouveau été déballés. Une impression de déjà vu, non ?…
Les deux candidats finalistes à la présidentielle ont procédé à leur premier face-à-face télévisé hier. Les millions de téléspectateurs et auditeurs de plusieurs chaines de télévision de la capitale ainsi que la télévision nationale ont suivi de près ce débat dominé par des attaques personnelles notamment aux temps de crise de 2009 à 2013. En dépit de la courtoisie observée par Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina dans leurs propos respectifs, le passé a resurgi et les histoires anciennes ont de nouveau été déballées. Les passes d’armes frisant l’altercation ont été vives durant les 60 premières minutes du débat.
L’ancien président de la Transition Andry Rajoelina n’a pas mâché ses mots en lançant des piques à l’endroit de son concurrent. Depuis la gouvernance de 2002 à 2008 en passant par les blocages de 2009 à 2013 tout en énumérant la gouvernance de la ville d’Antananarivo, le candidat N°13 a déballé les grands dossiers de son rival Marc Ravalomanana. Toutefois, l’ancien Maire d’Antananarivo a beaucoup plus détaillé son programme dans l’Initiative Emergence Madagascar (IEM) dans les 30 dernières minutes de son temps de parole.
De son côté, le candidat N°25 a préféré esquiver les reproches en mettant en relief ses priorités dans le cadre de son programme Madagascar Action Plan II. Il a préservé beaucoup plus son temps de parole en donnant des explications sur les critiques qu’il a reçues tout en mettant en avant les détails de son programme. Moins arrogant, il a préféré lancer son programme que de rentrer dans des critiques et reproches personnels.
En tout cas, les deux candidats ont chacun d’eux promis d’assurer le développement de Madagascar dans tous les domaines. La mise en place de la sécurité, le soutien du développement industriel, le renforcement de la question de l’énergie, la construction de routes, la construction de barrages, le développement de l’agriculture… Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina se sont tous deux engagés à donner le meilleur d’eux dans le cadre du processus de développement tout en assurant leur coopération avec les partenaires internationaux de Madagascar.
Marc A.
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