Le volume des trafics aéroportuaires et portuaires a considérablement chuté l’an dernier en raison du contexte sanitaire. Ce qui a bouleversé les activités du Groupement Professionnel des Commissaires Agrées en Douane ou GAPCD. « Le contexte a cependant permis de faciliter les échanges avec l’Organisation Mondiale du Commerce, l’Organisation Mondiale des Douanes et les bailleurs» selon les précisions apportées par Marius Rabibisoa, président du GAPCD lors d’une récente réunion du Conseil Exécutif du Groupement des Entreprises de Madagascar.
« Nous avons pu avoir des échanges constructifs avec des organismes de l’extérieur. La nécessité d’un processus qui va accélérer le dédouanement a été étudiée parce qu’à cause d’un retard, le prix de revient des marchandises peut varier de 15 à 20% » a-t-il indiqué.A titre de rappel, l’Observatoire de Délai de Dédouanement ODD a été mis en place depuis 2011 au Port de Toamasina. Il s’agit d’un dispositif visant à identifier les goulots d’étranglement dans le processus de dédouanement afin de les solutionner. A ce jour, les résultats sont encore peu palpables, mais des efforts ont été entrepris. Les différentes parties prenantes se sont engagées au mois de février dernier à améliorer le délai de dédouanement.
« Au niveau des ports, le délai de dédouanement qui était de 18 jours auparavant est passé à 14 jours l’an dernier. Le défi est de réduire ce délai à sept jours en moyenne en 2023 » a indiqué Lainkana Zafivanona Ernest, directeur général des douanes.
Claudia R.
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