Dédouanement : Suspicion des 23% des conteneurs scannés au mois d’avril
Le passage au scanner joue un rôle majeur dans le processus de dédouanement, puisqu’il s’agit d’un instrument d`inspection non intrusif pour sécuriser et faciliter les échanges commerciaux et pour optimiser les recettes douanières. Facilitant l’inspection des biens, le scanner contribue ainsi à lutter contre la fraude et la criminalité dans le commerce international.
Sur les 3.316 conteneurs scannés en Avril 2017, des suspicions ont été relevées pour 23% d’entre eux, tel que rapporté dans le Tableau de Bord de la Direction Générale de la Douane, publié au mois de mai dernier. Le taux de suspicion varie, cependant, d’un bureau de dédouanement à un autre. Il était de 52% à Mahajanga, 32% à Toamasina Port, 22 à Toliara et 25% à Antsiranana.
Faut-il préciser que le scanner permet de visualiser l’intégralité du chargement et ainsi, de contrôler la quantité, la nature et beaucoup d’autres aspects de la transaction, sans intervention physique/manuelle sur le chargement, ou bien d’effectuer une inspection rapide et en profondeur d’un grand nombre de chargements. Il permet également de lutter contre le terrorisme et la contrebande et de faciliter les échanges commerciaux, qui seront rendus plus sûrs, plus rapides et plus protégés contre les vols et dommages sur les marchandises, occasionnés lors des inspections physiques.
Près de la moitié des conteneurs scannés au mois d’avril a été dédouanée à Toamasina Port, 14% à Betainomby, 14% à Antanimena, 7 à 8% de chaque à Toliary, Antsiranana et Mahajanga et moins de 1% de chaque pour les autres bureaux.
1,7% de suspicion confirmée
Dans l’ensemble, la suspicion a été confirmée pour 1,7% des containers. Cette confirmation était de 3,5% pour ceux scannés à Toamasina Port et 0,4% à Antsiranana, si les suspicions n’ont pas été confirmées dans les autres bureaux de dédouanement.
Destiné à vérifier la conformité des marchandises avec les éléments de la déclaration, le passage au scanner ne constitue qu’une simple formalité préalablement à la sortie des marchandises, peut-on lire sur le site web de la GasyNet. Le passage au scanner prend quelques minutes par container, à l’issue duquel, le résultat sera, soit «non suspect» et permettra la libération effective des marchandises, soit «suspect» et donnera lieu à une vérification physique suivie, en cas de divergence constatée, de liquidation complémentaire ou de contentieux en Douane.
C.R
