La hausse des prix à la consommation poursuit sa courbe ascendante. Une des raisons pour laquelle les Malgaches n’ont plus les moyens à consommer des denrées et produits de première nécessité de qualité. Les prix des biens et des services à Madagascar augmentent progressivement, tandis que la qualité régresse. De ce fait, la population consomme des produits périmés qu’elle trouve dans les marchés locaux.
L’association Groupe d’Action et de Réflexion pour la Défense des Usagers et Consommateurs (GARDUC) œuvre à la protection des consommateurs et des usagers avec la participation des partenaires techniques et financiers, opérateurs économiques de Madagascar. Les membres de cette association GARDUC participent à des contrôles des produits au niveau des marchés afin de mener une enquête et une investigation, dans le but d’éliminer la consommation de produits périmés à Madagascar. «En notre qualité de défenseurs des consom- mateurs, nous avons constaté durant l’exercice 2019 que 60 à 70 % des produits vendus sur les marchés locaux sont des produits périmés. Ces produits périmés sont presque tous issus de produits d’importation, sans étiquette ou hors normes qui s’écoulent sur le marché local, entrainant des problèmes sanitaires et le non-respect des droits des consommateurs. Nos actions se basent sur des doléances des consommateurs et se limitent à l’interpellation des diverses autorités étatiques», selon les explications apportées par Henri Lenou Rakotoarizafy, président de l’association GARDUC, hier dans son bureau des normes et des qualités, à Soarano.
Ainsi, l’association envisage de multiplier les activités et les actions pour de meilleurs résultats pour cette année 2020. Par ailleurs, les membres de l’association GARDUC ont présenté hier les rapports des activités de l’année dernière et ont élaboré la planification des futures activités. C’est aussi une occasion pour les membres de se retrouver pour les échanges de vœux de cette nouvelle année 2020.
Narindra R.
